Les oeuvres de Melinda

Toi mon ange

Le crépuscule feu efface un nouveau jour
Amenant une nuit qui se perd dans mon âme
Et te voilà venu, m’offrant un tendre amour
Toi l’ombre d’entre moi surgissant d’une flamme

A quoi bon résister à l’appel incessant
De tes sens en éveil bouillant dans mon esprit.
Je te donne mon souffle, cher cœur flamboyant
En brûlant dans ta perle le zest de ma vie.

Tes ailes, ange déchu, te font voler vers moi
Mais je ne peux te voir, mon bel et tendre songe
Etoile indestructible, tu brilles avec effroi
Et suscite en mon corps une ardeur profonde.
..

Et je peux à présent aimer sans avoir peur
Car ici bas je sais, que m’attend ton doux cœur
Ô toi ombre de vie entend cette prière
Que je prononce enfin, les deux genoux sur terre

Toi, rêve enfoui au milieu des fâcheux
Traverse, traverse moi; ouvre mes clos yeux
Et fait de cette rose le fruit de notre amour
Qu’elle grandisse encore, et de ça pour toujours.
..

Mais la lune si belle, éclaire ce vain banc
Où repose ton corps recouvert de cristal
Tes ailes neiges et douces, froides comme le vent
Transpercent en mon être, une lame glaciale

Ainsi les larmes enterrent ce tendre rêve perdu
S’écoulant lentement sur ton corps gelé
Et l’amour, sang versé des anges déchus
Voit son cœur percé par ce lourd secret.

Cette nuit

Cette nuit mon cœur s’est arrêté
En pensant au mal qu’il t’a fait.
La vie s’est échappée de mon corps
Pour éviter une horde de remords.

Cette nuit mes lèvres se sont scellées
Pour ne plus laisser place qu’à l’anxiété,
Car si ce soir j’ai peur de toi
C’est que mon âme à honte de moi.

Ma vertu désire t’éviter
Pour que tu puisses enfin m’oublier,
Que tu puisses enfin avancer
Et que l’encre continue de couler.

Puisses tu un jour me pardonner
De t’implorer de pourchasser
Sans moi ton chemin vers la paix
Car je ne sais comment t’annoncer
Que mon cœur a cessé d’aimer.

Ouvre tes ailes et envole-toi
Ne m’attends pas, c’est illusoire
Mon visage n’est que lambeaux de chair
Que cette nuit encore je lacère.

Je me hais pour ces paroles infâmes
Et imagine cette nuit ton regard
Empli de haine et de désespoir
Qui brûle en moi telle une flamme.

Mais je ne peux m’empêcher de te dire
D’effacer de ton âme cette page
Qui nous liait toi et moi autrefois
Et qui aujourd’hui te fais souffrir,

Car la nuit a dévasté notre banc
Balayant tous flocons de mon cœur si blanc
La musique s’est éloignée de nos deux vies
Et a ravagé toute cette suave magie.

Puisses tu un jour me pardonner
De t’implorer de continuer
Sans moi ton chemin vers la paix
Car je ne sais comment t’annoncer
Que mon cœur a cessé d’aimer.

Puisses-tu un jour me pardonner
Ma sottise de ne plus t’aimer
Car mon âme elle ne le pourra
Gardant ta rose au fond de moi

Je t’aimais tu le sais

Un Cri...Et tout s'envole.

Un cri...un seul cri...un cri s'enfonce dans le silence austère de la nuit. Puis plus rien. Juste un instant. Une seconde..un souffle..un son venant troubler cette tranquillité putride. Puis le calme...le sommeil se réinstalle, semblant ne s'être jamais altéré. Le rêve revient. Rappelle son hôte. Le cherche...le cherche...mais ne le trouve pas.
Les pensées fusent. Des troubles, des peurs, des sueurs le prennent. Il tremble. C'en est fini pour lui. Tout est fini. Son histoire se termine là, sur ce matelas délabré. Il se perd dans ses pensées.
Puis ce cri...Ce cri l'ayant sorti de son sommeil...Ce cri résonnant encore dans sa tête. Qu'était-ce donc? une femme? un animal? ou bien son âme désirant ardemment être délivrée de cette enveloppe charnelle? Tout d'un coup la solitude le submerge. Les larmes coulent à flot, inondent ses yeux bleus azur et viennent tacheter son T-shirt blanc pur. Des mèches noires lui balayent le visage et se mêlent à sa tristesse...Puis tout s'arrête.
Il se réveille en sursaut. Ouvrant de grands yeux surpris emplis d'incompréhension, il cherche du regard un esprit familier. Une chose à quoi se raccrocher. N'osant bouger, il sent pourtant une présence à ses côtés.
Un souffle lui réchauffe le cou. Un souffle doux, régulier. Une respiration...
Ses yeux se tournent alors lentement vers le corps posté à
ses côtés, et un soupire de soulagement s'échappe de ses lèvres. Sa femme...
Ce n'était qu'un mauvais rêve. Simplement un mauvais rêve.

Se rallongeant alors sous ses draps de coton, il ferme les
yeux et laisse sa conscience divaguer vers d'autres contrées. Quand à nouveau ce cri vient lui déchirer le coeur. Et pour la seconde fois il se réveille, mais sait que sa promise se trouve à ses côtés. Il se sert alors contre elle, et l'enlace de ses bras. Lorsqu'il se rend compte...que son souffle s'est estompé...son
cœur s'étant arrêté.

Il lui a suffit d'un cri....d'un seul...pour s'envoler parmi
les anges...et le laisser las...dans cet enfer qu'est sa vie.
Et l'espoir...l'espoir...qu'est ce l'espoir à présent ?
Un mot...un sentiment austère...une haine refoulée...le wagon qui ne s'est pas arrêté à la gare de sa vie.

Remords d'outre-tombe

Le jour se lève dans tes mains
Et tous les secrets se dévoilent
Mais tes yeux verts emplis d'étoiles
Ne sont que de lacérant venins.

Ta langue aux milles saveurs fruités
Vibre au travers de mes songes
Mais ces derniers porteurs de mensonges
Apparaissent vils et fades aux portes scellées
De mon âme. Ô juge aux ailes ébènes, oublie !
Oublie cette humaine, ses yeux dépourvus de délices
Et rappelle-toi ces instants interdits, exquis
Où nos mains s'entremêlaient et formaient un seul cœur
Où nos lèvres s'effleuraient, porteuse de bonheur.
Ne formait qu'un, pour ne plus rêver qu'à deux.

Mais voila que cette fenêtre n'ouvre que sur le vide
Mon ciel a perdu son étoile
Le temps s'écoule, les mots paraissent dérisoires
Mais il reste tant de choses à dire,
A écrire ]
Que les paroles ne suffisent plus.

Le livre de cette histoire s'est refermé
La Lune au teint pâle ne brille plus
Il est temps de s'éteindre...

Conte de faits

Savoir conter. Faire rêver les gens. Réécrire leur vie. Réécrire sa vie.
Aligner des mots, des phrases.
Mettre un point.
Se laisser porter par ses pensées.
Imaginer des images.
S'envoler vers le large.
Puis tout effacer.
Et tout recommencer.

Aller hop là. Marchons vite, au travers de ce désert infini!
Envolons nous par delà les océans. Réécrivons notre passé.
Je ne suis plus, ni moi ni toi.
Sans foi ni loi.
Je suis le vent,
Les mots et les lettres.
Les paroles, et les rêves.
Je suis...ce que je désire être.
Et guide ma plume, au travers de ces ligne invisibles.
Je conte. Et je raconte. Au travers des frontières.

Il était une fois...toi.

J'ai de la concurrence...

Non, je rigole, c'est très beau et tu sais jouer sur les mots

» Les oeuvres de Phatia...
» Melinda.P Halliwell
» Fiche de Melinda Halliwell